Quel plaisir de retrouver la liste de mes anciens amis de classe après 40 ans !!!

Zone de Texte: 	J’ai découvert que c’était finalement mon frère (Bellahcène Mohamed) qui était camarade de classe de Mr Kerzazi Lakhdar…
Mais peu importe, nous sommes de la même génération et quasiment de la même promotion…
	J’espère que mes anciens amis de classe se retrouveront dans la liste parue dans le site et participeront ainsi à son rayonnement et à son épanouissement pour le rehausser à un niveau nettement plus élevé…
	A ce propos, je ne manque pas de noter avec tristesse que certains de mes collègues de l’époque ont quitté ce monde. J’en cite MM Talssi Bellahcene, Taleb Ahmed…que Dieu les ait en sa Sainte Miséricorde et accorde longévité à tous ceux qui sont encore en vie…
Parmi mes meilleurs amis de l'époque et que j'ai malheureusement perdu de vue avec les vicissitudes du temps et de la vie, je mentionnerais : MM Hadjeb Mohamed, Benmoussa Abdelmajid, Bounârouf Lakhdar, Hassani Bachir, Zinbi Hassan,…
	Je souhaite qu'une reprise de contact soit initiée à partir de ce site et qu'un échange fructueux s'établisse … j'appelle de tous les anciens à renouer avec leur collège et leurs anciens amis de classe et partant avec leur charmante ville qui, en dépit de sa modestie, jouit d'une réputation très honorable et bien en dessus de ce qu'on peut imaginer!!!

                                     Ancien élève : BELLAHCENE AMAR
Zone de Texte: 	Encore une fois, notre ami Kerzazi nous plonge dans l’ambiance d’un passé lointain (près d’un demi siècle) qui nous est si cher et que nous remémorons à la fois avec nostalgie et délectation. Nos enfants ont le droit d’en prendre connaissance et s’imprégner de la réalité des conditions vécues par leurs parents.

	C’était l’époque où nos voisins algériens étaient encore nombreux parmi nous à tel point que pratiquement il ne se trouvait pas une rue ou ruelle qui ne comprenait pas d’algériens. La vie s’écoulait paisiblement entre nous. Nous étions comme une seule famille. Nous relations étaient des plus conviviales et cordiales. Entre voisins, on se partageait tout et on vivait à l’unisson dans les circonstances les plus diverses. Je n’oublierai jamais le jour de la proclamation de l’indépendance de l’Algérie un certain lundi 5 juillet 1962. Une foule en liesse parcourait la ville d’Ahfir. Elle était composée d’algériens et de marocains sans aucune distinction. Les mêmes slogans et chants patriotiques étaient scandés unanimement.

	Durant cette période, à l’école, il n’y avait pratiquement pas de classe qui n’avait pas dans son effectif des élèves originaires principalement de l’ouest algérien. Qui de nous exprimait la moindre remarque désobligeante ou un soupçon d’irrespect à l’égard de nos frères algériens ?
On formait un ensemble uni, homogène et totalement solidaire et indissoluble. Par ailleurs, une saine mais farouche émulation était de rigueur au sein des classes. On se bousculait et on se piétinait, dans le sens noble du terme, pour les premiers rangs de classement. Aujourd’hui encore, je me souviens de noms d’élèves algériens brillants tels que Tou, Barigou, Bouyaacoub, Hajjit, Hajeb, pour n’en citer que quelques-uns. Bien sûr, la mémoire ne saurait retenir tous les cas qui se distinguaient à l’époque. C’est une occasion pour que les intéressés et la génération des années 60 en particulier se manifestent et contribuent à cet effort de mémoire collectif.

	L’année 1963, évoquée par si Lakhdar, représente pour moi la fin de mes études primaires couronnées par un certificat que mes parents gardent toujours soigneusement et fièrement à ce jour. C’était un diplôme qui avait de la valeur. On pouvait aisément trouver un emploi dans l’administration avec ce niveau. Personne ne vous croit aujourd’hui. Mes enfants en rient à se tordre. Mais c’était la réalité avec le peu de diplômés puisqu’on venait à peine de sortir de la période du protectorat. Je me rappelle qu’il y avait même des enseignants qui n’avaient que ce certificat comme diplôme.

	J’étais moi aussi à l’école Abou El Alaa El Maâri avec tout l’éclat et le prestige que ce nom incarne aussi bien au niveau du personnage que quant à l’établissement. Bien sûr, nous étions loin de connaître la vraie dimension représentée par ce grand poète et philosophe arabe du 4è-5è siècle de l’Hégire (Xè-XIè siècle).
Les souvenirs relatés par Mr Kerzazi sont significatifs, chargés de symboles et riches en termes très évocateurs et caractéristiques des conditions qui prévalaient sur le plan scolaire et de la vie de tous les jours. Les jeux d’alors : cache-cache, osselets,… tout comme les mots suivants : buvard, encrier, porte-plume, … portent une teneur historique incontestable. Les jeux et les outils que nous utilisions paraissent évidemment aujourd’hui ridicules et rudimentaires avec le foisonnement des fruits de l’électronique et de l’informatique. On n’avait même pas de télévision, ce moyen, devenu banal de nos jours, n’a fait son apparition qu’un peu plus tard.

Mémoire de Mr Bellahcene Amar     le 03*06*2009               suite...

On formait un ensemble uni, homogène et totalement solidaire et indissoluble.